Auteur : Carole Tisserand-Barthole

A une époque que l’on peut qualifier de disruptive, la plupart des entreprises, quels que soient leur taille et secteur, font des efforts significatifs pour appréhender les fortes et parfois brutales percées et évolutions technologiques susceptibles d’impacter leurs produits ou services.

Acteur important et témoin de cette (r)évolution permanente, la start-up est donc un élément fondamental à suivre pour toute entreprise désireuse de se développer dans son secteur d’activité.

Le veilleur doit donc désormais intégrer à son spectre de recherche la surveillance des start-ups.

Nous avons justement consacré la Une du dernier numéro de notre revue Netsources aux spécificités de la veille et la recherche d’informations sur les start-ups : « La veille sur les start-ups, incontournable dans une démarche d'innovation » (Netsources n°127 – mars/avril 2017 – 7 pages).

Parmi les ressources d’information présentées, il était question de Whogotfunded.com, qui se revendique comme la plus importante base de données en matière de levées de fonds. Nous avions testé cet outil et rédigé un article de deux pages dans le n° 304 de la revue Bases (mai 2013). En quatre ans, l’outil n’a d’ailleurs pratiquement pas changé que ce soit en matière de fonctionnalités que de tarification.

L’article est désormais en libre accès sur notre site Web : "Whogotfunded : la base des levées de fonds".

Lancé au printemps 2012, Whogotfunded.com se revendique comme “le site de surveillance de levées de fonds le plus complet du monde”. L’outil analyse chaque jour plus de 2 millions d’informations en provenance de sites d’actualités, de Twitter et de la SEC (US Securities and Exchange Commission), grâce à des technologies intelligentes d’extraction et d’analyse (analyse statistique, grammaticale et sémantique).

Pour lire l'article en intégralité, cliquez sur le lien suivant :

Auteur : Carole Tisserand-Barthole

Google est le leader incontesté des moteurs de recherche et on a du mal à voir qui pourrait le détrôner un jour.

Pourtant, régulièrement, on voit surgir de nouvelles initiatives, notamment en France, de moteurs de recherche dits "révolutionnaires" et "innovants". 

Ces nouveaux moteurs peuvent-ils avoir un intérêt pour la veille ou la recherche d’information  ?

Pour le moment, aucun malheureusement n’a réussi à renverser la tendance.

Qwant : encore du travail pour répondre aux besoins du veilleur

Qwant notamment, un moteur de recherche lancé à l’été 2013, a encore du chemin à faire. Il avait été longuement critiqué à ses débuts pour la forte ressemblance entre ses résultats et ceux de Bing et une nouvelle version avait été lancée au printemps 2015.

Et même si l’outil propose des initiatives intéressantes en matière de respect de la vie privée ou de moteurs de recherche à destination des enfants, l’un des critères principaux pour le veilleur reste la pertinence des résultats fournis ou la complémentarité avec ce que peuvent proposer ses concurrents.

Dans un article intitulé « Alternatives à Google : est ce vraiment utile ? » (Netsources n°125 – Novembre/Décembre 2016), nous avions pu constater que Qwant était encore loin de faire le poids : les fonctionnalité de recherche étant moindres que sur les grands moteurs comme Google, Bing ou Yandex et ses résultats étant toujours extrêmement proches de ceux de Bing et de DuckDuckGo.

Il y a quelques semaines, le moteur a indiqué se développer dans la voie de l’intelligence artificielle en ayant notamment recours aux supercalculateurs de Nvidia pour développer le machine learning. Espérons que cela aura un impact favorable sur la pertinence des résultats à l’avenir...

Xaphir : le petit nouveau français peut-il concurrencer Google ?

Il y a quelques jours, c’est un nouveau moteur de recherche  français qui nous avons pu voir apparaître sur nos radars : Xaphir. D’après les premiers articles de presse à son sujet, on apprend que le moteur mise « sur l’originalité » et « tente de déstabiliser Google ». Tout un programme...

Même si on ne connaît pas les détails du fonctionnement du moteur, ce dernier insiste sur le caractère original de son algorithme qui ne donne pas la part belle au système de PageRank mais donne une place au Web sémantique et à l’image. Original peut-être, mais en matière de pertinence, on repassera.

D’après les quelques tests que nous avons effectués, le nombre de sites indexés semble pour le moment faible et, même sur des requêtes simples, la grande majorité des résultats sont hors-sujet.

Que ce soit pour Xaphir ou Qwant, il y a pour le moment peu d’intérêt pour le veilleur d'utiliser ces moteurs à la place de Google. Espérons que cela évoluera au cours des prochaines années.

Auteur : Carole Tisserand-Barthole

Dans un récent ouvrage paru aux éditions de l’INA, intitulé « L’information à tout prix », les auteurs ont mis en évidence, grâce à un algorithme de détection de plagiat, un fait édifiant, quoique peu surprenant...

Dans les cas des actualités « chaudes », 64% de l’information publiée en ligne correspond à du copié-collé pur et simple